En France, l’héritage et la succession sont strictement encadrés par la loi. Même si on peut rédiger un testament (pour préciser nos dernières volontés), ce dernier doit tout de même respecter certaines règles. Il est par exemple impossible de déshériter ses enfants.
En l’absence de testament, l’ordre des héritiers se fait comme suit, en fonction des rapports entre les héritiers et le défunt :
- Le mari ou la femme : si le défunt était marié, l’héritage est divisé entre le conjoint survivant et les enfants. En absence d’enfant, l’héritage est divisé entre le veuf ou la veuve et les parents du défunts (s’ils vivent encore).
- Les enfants et petits-enfants : les enfants sont les premiers héritiers (ou les petits-enfants, si les enfants sont décédés),
- Les parents et frères et sœurs : en absence d’enfants, l’héritage est divisé entre les parents (un quart chacun) et les frères et sœurs (qui partagent la moitié restante). L’héritage est divisé entre les parents (à 50/50) s’il n’y a ni enfants, ni frères et sœurs.
- Le reste de la famille : en absence d’enfants, petits-enfants, parents, frères et sœurs, l’héritage est divisé en deux parties (une part pour chaque partie de la famille), et transmis aux héritiers les plus proches (oncles et tantes, puis cousins).
Réaliser un testament permet de modifier les droits de succession, à condition de respecter la quotité disponible pour les héritiers directs. S’il n’est pas possible de déshériter totalement un proche, on peut tout à fait attribuer une partie de l’héritage à une autre personne.
Important : les frais de succession sont ensuite calculés en fonction du montant de l’héritage et du lien entre le défunt et son ou ses héritiers.