Le harcèlement au travail, qu’il soit moral ou sexuel, est bien entendu interdit par la loi. Dès lors, il est important pour le salarié de réagir rapidement face à un harcèlement professionnel. En cas de situation de harcèlement au travail, différents recours s’offrent à vous et peuvent vous permettre de défendre vos droits.
Reconnaître le harcèlement professionnel
En premier lieu, il est important de vérifier que le harcèlement professionnel soit avéré. Aux yeux de la loi, on parle de harcèlement face à des actes répétés et dégradants envers un salarié ou un groupe de salariés.
La loi peut différencier :
- Le harcèlement moral au travail : il s’agit ici de porter atteinte à la dignité de la personne visée, de chercher à la “mettre à bout”. Le harcèlement moral peut être exprimé par des mots (insultes, dévalorisation du salarié devant ses pairs, etc.) ou par des gestes et par des politiques d’entreprise (mise au rebut, privation du bureau, attribution de missions sans intérêt, etc.).
- Le harcèlement sexuel au travail : va concerner tous les gestes déplacés et répétés à caractère sexuel, ou toute pression que ce soit (en particulier par la hiérarchie) dans l’optique d’un acte sexuel.
Dans tous les cas, il est important d’identifier rapidement une situation de harcèlement, et de penser à conserver les preuves dudit harcèlement. N’hésitez pas à contacter un avocat au plus tôt, pour défendre au mieux vos intérêts.
À savoir : l’auteur du harcèlement peut aussi bien être votre employeur qu’un autre salarié ou groupe de salarié. Si les ressources humaines n’interviennent pas suite à votre dénonciation d’une telle situation, votre employeur reste néanmoins responsable, même s’il n’est pas l’auteur des faits.