Comment devenir avocat en France ?
Le parcours pour devenir avocat est long. Certes, si vous envisagez un jour de devenir avocat, vous pouvez exercer ce métier après plusieurs années d’études. Encore faut-il savoir comment devenir avocat en France. De base, être avocat nécessite une connaissance très pointue en matière de droit. Ce métier requiert également des qualités et des compétences telles que le sens de la justice.
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En quoi consiste le métier d’avocat ?
L’avocat est un juriste dont la mission consiste à défendre des clients se trouvant dans des situations très variées. Cela peut aller d’un petit litige à un cas très délicat ou difficile à traiter. Il a pour rôle principal d’assister son client dans son recours judiciaire et sa prise de décision. Aussi, il assiste son client pour s’assurer qu’il bénéficie de tous ses droits lors d’une audition ou de garde à vue par exemple. Il peut assurer le rôle de médiateur au cours d’un conflit qui ne nécessite pas de procès.
Au tribunal, l’avocat doit défendre son client lors d’une plaidoirie. Cette dernière désigne une argumentation qui vise à convaincre les juges et les jurés. Celle-ci requiert un travail de recherche en amont long et vigoureux pour pouvoir réagir en cas de rebondissement. Pour ainsi dire que l’avocat doit avoir une parfaite maîtrise :
- Des textes de loi,
- Des règles,
- Des codes,
- De la procédure civile, etc.
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Le parcours nécessaire pour devenir avocat
Pour devenir avocat, il y a un parcours obligatoire à suivre pour accéder au métier. Sinon, découvrez ici combien peuvent coûter les honoraires d’un avocat.
La voie initiale
Vous devez être titulaire d’un Master 1 au minimum, de titres ou de diplômes reconnus comme équivalents pour l’exercice du métier. Ces derniers doivent être validés par arrêté conjoint du ministre de la Justice et du ministre chargé des universités. Puis, il est préférable de poursuivre jusqu’au Master 2 pour vous garantir des connaissances juridiques solides pour passer à la formation suivante. Ces qualifications sont également exigées par les cabinets d’avocats lors des recrutements de stage.
La formation professionnelle
Après ses études, l’étudiant doit ensuite joindre un centre régional de formation professionnelle des avocats. La France compte environ 12 CRFPA. Pour être admis, il faut passer par un examen d’entrée, après une préparation d’un an dans un institut d’études judiciaires. Sachez que l’inscription à l’institut d’études judiciaires est obligatoire, tandis que le suivi de la préparation est optionnel. Il est judicieux de compléter l’inscription par le suivi d’enseignement dans des prépas privées. La formation dure en tout 18 mois.
La voie professionnelle
Pour devenir avocat, il existe des conditions d’admission et de dispense qui se déclinent en deux catégories. D’un côté, il y a les professions dispensées de la condition de diplôme, de la formation théorique et pratique et du CAPA. Pour cela, vous n’aurez qu’à déposer une demande d’admission au Conseil de l’ordre du barreau de leur choix. D’un autre côté, il y a les conditions uniquement dispensées de la formation et de l’obtention du CAPA. À l’issue, vous devez passer un examen de contrôle des connaissances en déontologie et réglementation professionnelle.
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Les conditions requises pour devenir avocat en France
Pour accéder au métier d’avocat en France, il y a des conditions à respecter. Ces conditions concernent avant tout votre nationalité. En gros, vous devrez :
- Être Français,
- Ou être d’un État membre des communautés européennes,
- Ou être un ressortissant d’un État ou d’une unité territoriale qui n’appartient pas à ces communautés, mais qui autorise aux Français la possibilité d’exercer, sous les mêmes conditions, l’activité professionnelle que le candidat propose lui-même d’exercer en France,
- Ou avoir la qualité de réfugié ou d’apatride reconnue par l’office français de protection des réfugiés.
Les conditions d’accès au métier concernent aussi des exigences en termes de moralité. Cela signifie que vous ne devriez pas être à l’origine de faits qui ont donné lieu à une condamnation pénale pour actes contraires à l’honneur, à la probité ou aux bonnes mœurs. Cela concerne aussi les faits de même nature donnant lieu à une sanction disciplinaire ou administrative.